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Imaginez, je suis sans un parc, et là, il a quelque chose d’intrigant, il fait des sons étranges. Je m’approche intrigué(e), une femmes semble travailler, elle a une table avec des objects, de l’électronique, elle m’apprend que ce sont des objets qui font du sons, des instruments. Elle m’invite à venir écouter une expérience à elle, elle dit que ce sont des instruments comme celui-là qui seront à mon écoute. J’y rentre. Au début j’y vois des bulles de lumière sur les murs, et j’entends un son qui glisse. Je m’approche, c’est comme une langue en métal, elle se tord en pleurant, quand je m’approche une, derrière moi, se met à lui répondre, une lumière bleue l’entoure en dansant, la seconde semble encourager la première, et dans un crescendo elles se taisent. Mes yeux s’habituent à la noirceur, et je commence à voir qu’il y a beaucoup de langues de métal. Une plus grande au fond, commence à gronder, il semble avoir un pique-bois de métal dessus, d’ailleurs une texture qui me semble naturelle et vivante l’entoure de lumière. Maintenant, je décide de m’asseoir sur le tabouret qui est au milieu. En trios, en duos, en solo, le metal chante, danse, la lumière rebondit et jusqu’à un silence, et là, dans une vague sonore, de bas en haut, toutes se mettent à m’entourer, et dans un frisson, je n’ose plus bouger, d’ailleurs, elles ne bougent plus, et dans un accord envoutant elles se taisent laissant une lame, grande comme celle d’un couteau suisse, se faire frapper avec de minuscules baguettes. Je lui souris avant de quitter.

En tournée au Québec dès 2019, appuyé par déploiement numérique du CALQ

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