Ode au métal - I: Être-vent-vibre
Ode au métal est un alliage entre le théâtre musicale et l’installation sonore performative. C’est une pièce qui met en avant la matière, visuellement et soniquement en l’explorant, l’exploitant avec l’humain, son souffle face à la solidité et la force du métal. Cette pièce rempli l’espace où le métal sonne à même l’audience qui est elle aussi joue un bras de fer avec l’acier. C’est une pièce très près de l’instinct et de l’instant, tout en étant vivante et émotive. C’est une histoire de matière et d’émotion, de toucher, souffler, de sentir, d’avoir chaud, d’être en vie, de confrontations. La pièce est un questionnement, des prises de position, où l’humain sera touché et le métal vibrera. Mais qui est le plus solide, qui est le plus émotif, le plus vivant, vibrant, le vent, le feu, l’être humain ou l’acier?

Être-vent-vibre (premier mouvement)
Le musicien face à lui-même, aux torsions et aux possibilités de son instrument, la réflexion de son propre son dans l’aluminium et l’acier, le son qui court dans l’espace, de feuille d’acier en feuille d’acier et qui nous englobe et nous porte. Les relations interpersonnelles et les alliages qui se lient et s’opposent. L’acier qui résonne, change les timbres passivement, et puis non, n’est plus passif, se tord et rage. La réponse du laiton, alliage cuivre et zinc du saxophone, face à l’acier.

En résidence avec Quasar à Recto-Verso
Les membres de l’ensemble Quasar ont travaillé avec la compositrice lors d’une résidence à Recto-Verso et on été inclus très tôt dans le processus de composition où tous ont explorés les possibilités des saxophones face au métal. Le métal a alors été utilisé comme corps vibrant, résonateur, enrobage, amplificateur, et pour sa réverbération naturel mais aussi comme haut- parleur et comme microphone.

Ode au métal a été crée lors du concert de Quasar, Cathédrale Métal.

Ode au métal a remporté deux prix Opus.