: Théâtral

Il temps-te

Culbutes de variations, d’improvisations, d’effets sonores dans un enrobage d’espace avec un soupçon de théâtralité.
pour cornet, flugle, trompette piccolo, trompette et déplaceur de sons

Parce que le temps passe tout le temps.

He’s always on time. The time runs, he must runs. But sometime, he stops the time, just the time of a dream. Take the time do dream and live.

This piece is mostly written, but contains some improvisations. As it was a commission for Frédéric Demers’ end of doctorate concert, it is a virtuose piece.



Culbute, ça tourne, le temps! Toujours, il faut tourner en rond, regardez l’aiguille, elle fait chanter, le coucou, et tourne, tourne, tourne, tourne encore! Tic tac, tic tac, tic tac, tic tic... tic tic... tic tac! Dit, stop le temps! Il peut dire, mais, le temps, il ne veut rien comprendre, Tic! ou alors, il est sourd! Tac!



Cette pièce est dédiée au bout-en-train énergétique, Frédéric Demers qui m’a fait connaître le cornet, un si bel instrument qui est malheureusement en voie de disparition. Alors, maintenant je mange la crème glacée dans une assiette.

Sadly we don’t hear the electronics so well in this version. The piece is quadraphonic and sounds from the cornet are process and used in the space. Sometime turning obsessively clockwise around the listener.

Frédéric et moi avons maintenant un duo qui a suivi le travail sur cette oeuvre. Dans son premier spectacle, Eclec-T, le duo VibraLib a revisité Il temps-te. On peut en voir en extrait au début de ce vidéo

Pêchoir

automne 2004 - printemps 2005
pour violoncelliste, ballouniste, traitement en temps réel et membres du public préparés


Mon frère était à la pré-maternelle. Ce jour là, les petits allaient pêcher. Ils avaient découpés des poissons de papier de soie, et les avaient déposés sur un grand carton bleu, ovale: c’était le lac! Au bout d’un bâton, ils avaient attaché un fil à coudre, et, au bout de ce fil, pendu une balloune. Pour pêcher, c’était simple, il suffisait de frotter sa balloune sur sa tête et d’attraper les poissons, avec son pêchoir, comme l’a nommé mon petit frère. Aujourd’hui, mon frère est plus grand que moi, mais il restera toujours, mon petit frère.

Partition de Pêchoir
Extrait maison, pour donner une idée du traitement: fin du premier système.
Extrait maison, pour donner une idée du traitement: fin du second système.

Eau

avril 2005
pour chanteuse, eau et traitement

Chanter dans la douche sur scène, était pour moi un fantasme. J’ai écris des jeux sonores, pour encadrer une improvisation dans la douche. C’est assez simple, un jeu-motif, par mot (eau, dans plusieurs langues), et des jeux avec l’eau qui coule, de la douche.

Water, indispensable for every people of the word.
To drink and... take a shower??

Merci Édith Beaulac, d’être assez éclatée pour aller prendre sa douche sur scène

Créée le 6 avril 2005, lors d’un Laboratoire organisé par le CeCo (Cercle de compositeurs de l’Université de Montréal) à la salle Serge-Garant de l’Université de Montréal.

(audio) extrait du laboratoire du 6 avril 2005
(video) vidéo du laboratoire du 6 avril 2005

Soupirs

mars et avril 2005
pour clarinette solo, effets sonores, effets vocaux et traitement en temps réel

De nos jours, il est facile de compliquer les choses. Tant, qu’il est beaucoup plus difficile de faire des choses simples.

Soupirs, ce n’est pas très compliqué.

Elle inspire, il expire. Elle inspire, il expire: un chant. Son coeur bat. Il s’émousse, il s’émiette, il fait battre son coeur à elle, il a des papilllons dans l’estomac. Ça ne va plus, tout s’effondre. Il crie, mais, c’est elle qui crie. Deux chemins se croisent. Il y a de l’espoir. Ça se transforme. Il peut chanter seul, elle peut expirer sans lui.

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J’ai travaillé, pour cette pièces, avec Kaïs Demers, un clarinettiste brillant, étudiant au Doctorat en interprétation, qui se penche sur les nouvelles possibilités de la clarinette et aussi sur l’élargissement de ses possibilités en y faisant quelques ajouts. Il en fait alors, plus qu’une clarinette, mais aussi une interface gestuelle de contrôle. (Je travaille avec lui à son é laboration). Il se spécialise particulièrement dans l’interprétation de musique mixte.


Avant d’arriver à la version finale de la pièce nous avons travaillé sur trois essais. Le premier est une grande lamentation avec des boucles de multiphoniques en second plan. L’utilisation du gant et des respirations est semblable à la première partie de la version finale. Il a été jouée le premier février 2005, lors d’un Laboratoire organisé par le CÉCo (Cercle des étudiants compositeurs de l’Université de Montréal). Le second essai est beaucoup plus énergique. Il a été jouées le 6 avril 2005, lors d’un Laboratoire du CÉCo. Pour cet essai. le theremin sert d’interface pour traiter le son de la clarinette. Le troisième essai est une reprise retravaillée du second. Il a été joué le 18 avril, lors d’un concert de classe des élèves d’André Moisan, à la salle Serge-Garant de l’Université de Montréal. Cet essai est repris, en parti, dans la partie centrale de la version définitive. La pièce finale, Soupirs, a été créée le 2 mai 2005, à la Salle Papineau-Couture, lors des Concerts de session du secteur de composition électroacoustique de l’Université de Montréal. Elle a été rejoué à la Galerie Pos-Art, le 18 décembre 2005.

Une représentation de Soupirs, une version pour clarinette solo, avec le clarinettiste Markus Wenninger, avec danse, a été présenté en 2009 à Berlin.

Soupirs a été joué au concert de fin doctorat de Kaïs le 29 Septembre 2010

Merci à Kaïs, pour tout, tout et re-tout.


(photo) Seconde expérience pour soupir, une photo de Kaïs Demers et moi
(merci Éric Andrade pour la photo)
(audio) Seconde expérience pour soupir, du laboratoire du 6 avril 2005
(Salle Serge-Garant, Université de Montréal)
(audio) enregistrement maison de la version finale de janvier 2006
(video) vidéo maison de la version finale de janvier 2006



Soupirs a été joué à la Chapelle historique du Bon-Pasteur lors de Monologues et quelques dialogues par David Perreault, en novembre 2016

Enregistrement de novembre 2016 à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, par David Perreault

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