: Improvisation

Soupirs

mars et avril 2005
pour clarinette solo, effets sonores, effets vocaux et traitement en temps réel

De nos jours, il est facile de compliquer les choses. Tant, qu’il est beaucoup plus difficile de faire des choses simples.

Soupirs, ce n’est pas très compliqué.

Elle inspire, il expire. Elle inspire, il expire: un chant. Son coeur bat. Il s’émousse, il s’émiette, il fait battre son coeur à elle, il a des papilllons dans l’estomac. Ça ne va plus, tout s’effondre. Il crie, mais, c’est elle qui crie. Deux chemins se croisent. Il y a de l’espoir. Ça se transforme. Il peut chanter seul, elle peut expirer sans lui.

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J’ai travaillé, pour cette pièces, avec Kaïs Demers, un clarinettiste brillant, étudiant au Doctorat en interprétation, qui se penche sur les nouvelles possibilités de la clarinette et aussi sur l’élargissement de ses possibilités en y faisant quelques ajouts. Il en fait alors, plus qu’une clarinette, mais aussi une interface gestuelle de contrôle. (Je travaille avec lui à son é laboration). Il se spécialise particulièrement dans l’interprétation de musique mixte.


Avant d’arriver à la version finale de la pièce nous avons travaillé sur trois essais. Le premier est une grande lamentation avec des boucles de multiphoniques en second plan. L’utilisation du gant et des respirations est semblable à la première partie de la version finale. Il a été jouée le premier février 2005, lors d’un Laboratoire organisé par le CÉCo (Cercle des étudiants compositeurs de l’Université de Montréal). Le second essai est beaucoup plus énergique. Il a été jouées le 6 avril 2005, lors d’un Laboratoire du CÉCo. Pour cet essai. le theremin sert d’interface pour traiter le son de la clarinette. Le troisième essai est une reprise retravaillée du second. Il a été joué le 18 avril, lors d’un concert de classe des élèves d’André Moisan, à la salle Serge-Garant de l’Université de Montréal. Cet essai est repris, en parti, dans la partie centrale de la version définitive. La pièce finale, Soupirs, a été créée le 2 mai 2005, à la Salle Papineau-Couture, lors des Concerts de session du secteur de composition électroacoustique de l’Université de Montréal. Elle a été rejoué à la Galerie Pos-Art, le 18 décembre 2005.

Une représentation de Soupirs, une version pour clarinette solo, avec le clarinettiste Markus Wenninger, avec danse, a été présenté en 2009 à Berlin.

Soupirs a été joué au concert de fin doctorat de Kaïs le 29 Septembre 2010

Merci à Kaïs, pour tout, tout et re-tout.


(photo) Seconde expérience pour soupir, une photo de Kaïs Demers et moi
(merci Éric Andrade pour la photo)
(audio) Seconde expérience pour soupir, du laboratoire du 6 avril 2005
(Salle Serge-Garant, Université de Montréal)
(audio) enregistrement maison de la version finale de janvier 2006
(video) vidéo maison de la version finale de janvier 2006



Soupirs a été joué à la Chapelle historique du Bon-Pasteur lors de Monologues et quelques dialogues par David Perreault, en novembre 2016

Enregistrement de novembre 2016 à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, par David Perreault

Improvisations sur les cinq sens

printemps 2004
piano, soprano, violoncelle, percussions, bande, mise en scène, traitement en temps réel, cornemuse et auto télécommandée

Un piano discute avec un pianiste. Le piano veut savoir pourquoi il doit se plier aux désirs du pianiste. Le pianiste doit alors lui prouver, en parlant piano, qu’il a certains atouts majeurs: les cinqs sens. Cinq improvisations libres sur la vue, l’odorat, le goût, le toucher et l’ouïe.

Sometime we need something to give improvisation ideas. This piece have a part of exploration to try other inspiration sources.


Jean-Claude Bernier, piano; Marianne Lambert, soprano; Mathieu Voghel Robert, violoncelle; Stéphanie Cyr, percussions; Brent Shaus, cornemuse; Sylvie-Anne Ménard, auto télécommandée; Fátima Rocchia, costumes

Pour la seconde version (concert du CECO, printemps 2005), Jean-Dominique Felx à la cornemuse

Créée en mai 2004, lors d’un Concert de classe des élèves de Michel Smith, à la salle Serge-Garant de l’Université de Montréal. Jouée le 24 mars 2005, lors d’un Concert du Ceco (Cercle des compositeurs de l’Université de Montréal) à la salle Claude-Champagne de l’Université de Montréal.

photo, concert du Ceco, mars 2005







(audio) Aria aux sens (soprano solo) (mai 2004)
(audio) La vue (introduction) (mai 2004)
(audio) Le toucher (introduction) (mai 2004)
(audio) Le rêve (mai 2004)

Sans escalier

hiver et printemps 2004
slinky solo avec traitement en temps réel

slinky playing Plus qu’un jouet qui n’a comme destin que de descendre les escaliers, le slinky est une merveille de mouvements, desquels ressortent des sons surprenants!

À mi-chemin de la recherche, Sans escalier, est une étude pour slinky solo, servant à un projet de plus grande échelle.

merci à Francis Beaulieu, qui, un jour, a monté mes escaliers, avec un énorme tube...




Créée le premier février 2004, lors 10e anniversaire du programme de composition du Département de musique du cégep de Saint-Laurent, à la salle Adrienne-Milotteau du cégep de St-Laurent. Jouée le 19 mars 2004, lors d’un concert du Ceco (Cercle des compositeurs de l’Université de Montréal) à la salle Claude-Champagne et en mai 2004, à la salle Papineau-Couture, lors des concerts de fin de session du secteur électroacoustique de l’Université de Montréal.


Relié à cette pièce, il y une installation qui a été faite quelques années plus tard.

Critique
Critique

un peu de recherche sur le slinky



Prélude

janvier et février 2004
récitant, voix, harmonica et percussions
Prélude à la Symphonie Portuaire, en collaboration avec Éric Champagne et Émile Primeau.

Hommage à l’Acadie

Jouée les 22 et 29 février 2004

(link) CMC

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