Tout à commencé lors d'un voyage de métro. Je jouais avec un slinky pour me détendre, quand j'ai entrevu le potentiel qu'il pouvait avoir, depuis, il n'a cessé de me surprendre. Par la suite j'ai fait différents essaies pour l'amplifier, acoustiquement puis, avec un micro (les essaies n'ont pas été tous très concluant). Voici ici les péripéties de mes tentatives pour lui permettre une plus grande souplesse, et pour découvrir de nouveaux timbres possibles, de nouvelles possibilités, tant par la facture de l'instrument, tant par la façon d'en jouer, tant par l'amplification, finalement par le traitement du son.
Les principe de base du ressort daterait de l'âge de Bronze. Plus tôt, le bois était même utilisé avec le même principe, comme l'arc, par exemple. Robert Hooke, en 1678, trouve une loi sur les corps élastiques. Ses expériences étaient basées sur les ressorts. Hooke à prouvé que à l'intérieur d'une certaine limite, que la force utilisée pour l'étirer ou le compressé est proportionnel au déplacement dù à cette compression ou cet étirement. Il y a plusieurs éléments variables à un ressort (ou un slinky) : les dimensions et la forme de la section du fil, le diamètre du ressort, sa hauteur, le nombre de spires, le matériaux dont il est constitué, son poids et son élasticité. Chacun de ces éléments vont influencer la constance de rappel du ressort, (dans la loi de Hooke, où F est la force de résistance, delta est le déplacement, et k la constante de rappel ressort.)
Richard James aurait inventé le slinky par accident en 1943. Il était un ingénieur recherchait un dispositif anti-vibration pour des instruments navals. Un ressort serait partie après une maladresse, et aurait "marché" seul. Monsieur James aurait pensé que ce ferait un excellent divertissement pour des enfants. Son épouse, Betty James aurait aimé l'idée et trouvé le nom. Ce serait en 1945 que l'idée ce serait concrétisée. Danielle Pelletier, Lara Wilkinson, et Laura Wyatt ont travaillé sur le déplacement du slinky.
Les applications musicales du slinky sont diverses. Le slinky a été utilisé, déjà, par plusieurs musiciens. Dans les stuidios d'enregistrement, on s'en servait pour créer de la réverbération. John Cage l'a utilisé dans Concerto for Prepared Piano and Chamber Orchestra et dans Lecture on Nothing (1959). Robin Whittle a lui, fait le plus long slinky, que le vent fait chanter.
Qu'est un slinky? c'est ce jouet, qui depuis des générations fait rire, et émerveille tant les petits que les plus grands. C'est un outil de démonstration scientifique, pratique pour visualiser les différents types d'ondes. C'est un jouet scientifique. Mais, c'est aussi un instrument de musique.
Mais si c'est un instrument, de quel type est-il? À partir du slinky, j'ai expérimenté plusieurs types d'instruments. Si j'essaie de les catégoriser avec le système de Hornbostel et Sachs. Ce n'est pas quelque chose d'évident. Le type d'instrument diffère selon le rôle que joue le slinky dans l'instrument. Dans le cas du slinky, pur, seul, c'est clairement un idiophone. Dans certain cas, l'instrument n'est pas un idiophone, mais bien un membranophone qu'on excite, non pas avec la main ou une baguette, mais avec le slinky. N'oublions cependant pas que le slinky étant lui même un idiophone, ce classement peut être contesté. Je dirais alors que l'instrument est un idiophone-membranophone. Si on excite un idiophone avec le slinky, l'instrument est alors simplement un idiophone. Si on considère le slinky comme une grosse corde, qui vibre longidutilalement, le slinky est alors un cordophone. Dans le cas de l'énorme slinky de Robin Whittle, on peut imaginer que le slinky est une énorme anche, que le vent fait vibrer. Si on accepte cette image, alors, le slinky est un aérophone. Dans le cas où l'instrument est amplifié, et traité, on peut considéré qu'il est un électrophone. Conclusion, le slinky est un inclassable...