Le slinky




Amplification




résonances selon l'emplacement du slinky

membrane

Pour les membranes, l'endroit où le slinky à le plus de possibilité pour transmettre efficacement son énergie est au centre de la membrane. S'il est placé ailleurs, parfois la couleur du son sera très légèrement différente, et le son moins puissant.



membrane-résonateur

certain matériaux plus rigide, les métaux, les plastique, le bois, la terre cuite, ne reçoivent pas nécessairement mieux l'énergie au centre. Mais dans ces cas, la transmission de l'énergie étant relativement efficace n'importe où sur le résonateur, la couleur est plus importante pour le choix de l'emplacement. Autre critère, la surface de contact du slinky et du corps. Certain corps résonnant ayant une forme arrondie, le slinky ne peut y être collé aux endroits arrondies. Il faut parfois privilégier une attache solide avec peu de contact, mais un contact efficace, à une attache molle avec une grande surface de contact. La richesse du son y gagnera habituellement.



Observation de la propagation du son de l'instrument

Pour tous les tubes, le son est très directif. Il est puissant et riche que dans la partie ouverte du tube. Pour les instruments ayant comme corps résonnant un saladier, la forme filtre certaines fréquences, aigus surtout, dans certaines orientations.



Types de microphones

micro contact

Le microphone piézo-électrique est un outil que j'aime bien. Le micro contact, "n'entend" pas de la même façon que nos oreilles. Au lieu "d'entendre" des différences de pressions de l'air, il "entend" les vibrations des objets. Les prises de sons avec ces micros donnent donc un résultat très différent de ce qui est possible de capter avec un microphone dynamique ou à condensateur. Autres avantages, il est très petit, donc très peu encombrant, et il est très très peu dispendieux, donc, permet de faire des expériences plus périlleuses, ou sa vie peut être en danger, sans que vous pleurez de sa perte. Son désavantage fondamentale est sa faible bande passante.




microphone conventionnel

Le microphone, qu'il soit dynamique ou à condensateur, est beaucoup plus encombrant. S'il est comme nous l'avons la propagation du son de l'instrument est assez directive. Le jeu du slinky demande beaucoup de mouvement, alors, si le microphone est positionné à un endroit fixe, même si le micro est omnidirectionnel, il ne peut capter toutes les subtilités du son du slinky. Il faut donc que le micro soit attaché sur ou à l'intérieur de l'instrument. C'est parfois impossible car le micro peut être soit trop gros, soit trop encombrant pour le jeu, soit trop dangereux pour le microphone. Toutefois, le résultat sonore plus chaleureux et la bande passante beaucoup plus étendu que le micro contact, n'est pas à négliger.





Traitement




-quelques effets

sans effets


transpositeurs

harmonizer



flanger


granulateur


strech


modification spectrale (filtre fin)




réverb



-problématique de l'interface de contrôle

Au tout début de ma découverte du slinky, j'ai tenté de faire une pièce avec un des instruments. (Sans escalier) Dans cette pièce, le joueur de slinky, le slinkïste, n'a aucun autre choix que jouer debout, l'instrument étant volumineux (un tube d'environ un mètre de haut et 25 cm de diamètre). Les modes de jeux demandant de grand mouvement spatial pour étirer le slinky. Mon premier essaie d'interface à été la pédale. J'avais une pédale d'effets de guitare. Je n'aimais pas trop le résultat, et le contrôle était trop demandant. La différence entre une guitare et un slinky (oui, je sais, il y en a beaucoup) est que le guitariste n'a besoin de se déplacer que très peu, il peut très bien se contenter d'un mètre carrée. Avec le slinky, c'est un peu plus compliqué vu qu'il y a beaucoup de déplacements. N'étant souvent plus à porté de pied, les changements d'effets, même subtiles, devenaient très peu fréquent. Ensuite, j'ai utilisé un contrôleur midi qui dirigeait un patch de max/msp. Encore une pédale, mais, que j'utilisais seulement à quelques endroits. Les changement subtiles d'effets étaient pré-programmés, seulement les changements radicales devaient être initialisés par le pédalier. Mais, le problème restait toujours entier, si le slinkïste était loin de la pédale, aucun changements n'était possibles. Le sans fils devenait très important. J'ai donc utiliser un souris. Les contrôles étaient du coup, très réduit. Seulement deux boutons et une roulette. Mais le slinky se joue avec les mains, donc, où mettre la souris. La tenir était impensable, l'attaché à une main, encombrant, à une cuisse paru mieux. Ce qui est embêtant de ce système c'est qu'il faut encore couper le jeu de l'instrument pour changer ou modifier les effets, et le manque de possibilité de contrôle est très limitatif. J'en suis venu à un point, il ne faut ni utiliser les pieds, ni les mains. Le sans fils est indispensable. Il ne reste pas grand chose. Il serait possible d'avoir des interrupteurs dans la bouche, mais c'est tout de même limité. Déjà un capteur de pression serait mieux, mais pour des valeurs précises, c'est encore limité. La voix me paraît être un bon contrôleur. Les hauteurs, les timbres (certaines voyelles et consonnes, des respirations bruyantes), l'intensité... Ceci n'a pas été encore expérimenté, mais, j'avoue que de jouer du slinky, et d'avoir besoin d'un diapason, est une idée intéressante. L'inconvénient majeur que je vois pour l'instant est que ce contrôleur est relativement bruyant. À moins qu'il est un lien avec la musique, ce bruit peu être parasite. À suivre...