: Installation

Curiosités sonores ambulantes

Curiosités sonores ambulantes c’est un concept d’art mobile pour tous à l’intérieur et l’extérieur d’un fourgon qui comprend deux pièces, Flex, installation sonore interactive pour ensemble de flex-a-tones automatisé, et Écoute, pièce sur laquelle j’ai travaillé en résidence à l’Atelier de l’île.

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Imaginez, je suis sans un parc, et là, il a quelque chose d’intrigant, il fait des sons étranges. Je m’approche intrigué(e), une femmes semble travailler, elle a une table avec des objects, de l’électronique, elle m’apprend que ce sont des objets qui font du sons, des instruments. Elle m’invite à venir écouter une expérience à elle, elle dit que ce sont des instruments comme celui-là qui seront à mon écoute. J’y rentre. Au début j’y vois des bulles de lumière sur les murs, et j’entends un son qui glisse. Je m’approche, c’est comme une langue en métal, elle se tord en pleurant, quand je m’approche une, derrière moi, se met à lui répondre, une lumière bleue l’entoure en dansant, la seconde semble encourager la première, et dans un crescendo elles se taisent. Mes yeux s’habituent à la noirceur, et je commence à voir qu’il y a beaucoup de langues de métal. Une plus grande au fond, commence à gronder, il semble avoir un pique-bois de métal dessus, d’ailleurs une texture qui me semble naturelle et vivante l’entoure de lumière. Maintenant, je décide de m’asseoir sur le tabouret qui est au milieu. En trios, en duos, en solo, le metal chante, danse, la lumière rebondit et jusqu’à un silence, et là, dans une vague sonore, de bas en haut, toutes se mettent à m’entourer, et dans un frisson, je n’ose plus bouger, d’ailleurs, elles ne bougent plus, et dans un accord envoutant elles se taisent laissant une lame, grande comme celle d’un couteau suisse, se faire frapper avec de minuscules baguettes. Je lui souris avant de quitter.

En tournée au Québec dès 2019, appuyé par déploiement numérique du CALQ

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Lames @ Electric Eclectics

Interactive sound and kinetic installation
Meaford, Ontario - August 2019

Expérience de sérigraphie avec encre conductrice en résidence à l'Atelier de l'île

Réflexion

réflexion sur la nécessité probable de la mécanisation de pollinisateurs

Installation audio visuelle cinétique interactive à des données prisent sur le web en temps réel

L’Automate, un prisme à base hexagonale avec 19 miroirs motorisés qui réagissent dans une chorégraphie visuelle au sons d’abeilles et qui reflète une projections déconstruite de textures et couleurs de la nature.

Un chorégraphie visuelle et une composition générative, déduite par ce qui influence les abeilles: température, ensoleillement, moment de la journée, pluie, changement climatique: une vitrine intérieure reflétant de multiples mondes, partout sur la planète, de minuscules êtres dont le travail assidu nous permet de vivre. Réflexion est une pièce où la beauté devient source d’inconfort. Elle évoque un sentiment de perte, une réflexion sur la nécessité probable de la mécanisation de pollinisateurs. L’être humain survivrait-il à leur extinction? 

« Mon père a des ruches, il habite une région agricole. Son idée est d’essayer de faire de l’apiculture différemment. Il suit la méthode Warré. Depuis, les poiriers qui ne faisaient jamais de fruit sont pleins, il y a plus de fleurs, plus de vie: avant il n’y avait pas assez de pollinisateurs. Cependant, à chaque année, une histoire se reproduit. À l’automne, les abeilles ont accès à moins de fleurs, et elles font de plus en plus de distance pour les trouver. C’est là que trop souvent, la ruche meurt. Une fois, du jour au lendemain, il manquait plus de la moitié de abeilles. Elles étaient confuses, elles n’ont pas pu retrouver la ruche. Une autre fois, elles ont essaimé 3 fois dans la semaine. Une autre fois elles étaient si faible que le varroa les a dévasté. Nettoyer une ruche de 10 000 cadavres, c’est triste. Ce n’est pas un cas isolé et en lisant des statistiques sur les abeilles on se rend compte que c’est un problème mondial. »


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